Depuis octobre 2022, Mélanie Devillers a pris la tête du département vétérinaire de CERP Rouen. Une nouvelle directrice qui connaît plutôt bien son sujet après treize années passées chez Cedivet.
Quel parcours vous a mené jusqu’à la direction de Cedivet, le département vétérinaire de la CERP Rouen ?
Après avoir suivi une formation en commerce international, j’ai travaillé un moment en administration des ventes dans ce domaine, notamment dans l’export de médicament. Quand m’est venue l’envie de changement professionnel, j’ai envoyé une candidature spontanée chez CERP Rouen. Au même moment, des postes se libéraient et on m’a appelé pour effectuer un premier CDD de six mois chez Cedivet. Treize ans plus tard, j’y suis toujours !
J’ai commencé en tant qu’assistante du service. Nous étions deux à l’époque : le directeur, Frédéric Castets, et moi-même. J’ai consacré la première année à réorganiser administrativement le service et à remettre en place toute la partie juridique. Au fil des ans, on m’a confié de plus en plus de tâches et, bientôt, j’étais nommée adjointe de direction. Dès lors, je pouvais, notamment, accompagner Frédéric Castets à la rencontre des laboratoires pour la négociation des contrats.
Quand le directeur a annoncé son départ à la retraite l’an passé, j’ai mûrement réfléchi avant de postuler. Je me suis notamment demandé ce que je pouvais apporter de nouveau à Cedivet. Et puis j’ai présenté un projet à CERP Rouen, fruit de mon expérience dans ce département, et je crois que ça les a intéressé.
En quoi consiste votre projet ?
Mon premier objectif est de présenter nos services et ses avantages aux pharmaciens. Contrairement à nos concurrents, CERP Rouen est le seul répartiteur à avoir une collection vétérinaire intégrée à la collection humaine. Nos clients n’ont pas besoin d’avoir un compte pour les produits vétérinaires chez un spécialiste. En étant client CERP Rouen, ils bénéficient des services de Cedivet et ont donc accès à une collection de plus de 7 000 références, les mêmes que chez les vétérinaires. Nous avons un agrément pour le médicament vétérinaire dans nos 32 agences. Nous sommes une exception sur le marché et je veux faire passer ce message auprès de nos adhérents.
Même si j’y ai déjà passé beaucoup de temps en tant qu’assistante puis adjointe de direction, je vais au contact de nos agences, de leurs directeurs et de leurs commerciaux, pour leur réexpliquer tous les avantages de la collection vétérinaire intégrée pour nos clients. J’en ai déjà fait cinq depuis mon arrivée à la direction en octobre dernier.
L’enjeu est important lorsque l’on sait que les Français dépensent chaque année 4,5 milliards d’euros pour leurs animaux de compagnie et que le marché des produits vétérinaires représente à lui seul 1,5 milliards d’euros. Or, seulement 5% de ces produits sont vendus aujourd’hui par les officines. Notre marge de progression est immense.