Le nombre de chutes de personnes âgées de plus de 65 ans est assez vertigineux. Chaque année, en France, on en compte plus de 2 millions. Il s’agit là d’ailleurs de la première cause de mortalité accidentelle. Ces chutes sont ainsi responsables annuellement de 10 000 décès et de plus de 130 000 hospitalisations. Ainsi, même quand l’issue n’est pas fatale, les conséquences n’en restent pas moins fâcheuses. L’impact peut être physique, psychologique, social et, quoiqu’il en soit, il réduit assurément la qualité de vie des individus touchés et marque une rupture dans l’autonomie des personnes âgées.
A travers son Plan triennal anti-chute, le ministère chargé de l’autonomie entend réduire de 20% le nombre de chutes mortelles ou entraînant une hospitalisation des personnes de plus de 65 ans. Pour réaliser cet objectif, le Gouvernement compte sur l’engagement des professionnels de santé et, notamment, des pharmaciens.“Ce plan anti-chute rassemble un certain nombre de recommandations à l’attention des acteurs de santé à qui on demande de se mobiliser, de prendre davantage conscience du risque de chute mais aussi de savoir le repérer, explique Isabelle Baumann, pharmacien directeur commercial d’Oxypharm. Les critères de risque sont nombreux -le plan en détaille plus de 400- néanmoins l’un des plus importants reste la survenue d’une première chute, voire d’une simple perte d’équilibre. Il faut évidemment rester attentif face aux risques médicamenteux, aux pathologies diverses et aux difficultés liées tout simplement à l’âge. De fait, la personne âgée cumule un grand nombre de facteurs de risque”.
“Oxypharm est entré de plain-pied dans cette démarche pour sensibiliser les pharmaciens à ce problème, les aider à repérer les personnes à risque de chute et à travailler ce sujet en équipe à l’officine ». Franck Mermet, responsable de développement, s’est largement penché sur le sujet avec toutes les équipes Oxypharm pour donner les moyens aux officines d’appliquer le plus concrètement possible ce plan anti-chute.
« Nous leur proposons ainsi un certain nombre de solutions qui vont au-delà du suivi pharmaceutique qui rentre à 100% dans le rôle du pharmacien. Notre catalogue présente une grande diversité de produits simples mais particulièrement utiles et efficaces pour éviter les chutes. Par exemple, la salle de bains, lieu de chute très fréquent, peut être aisément sécurisée avec des équipements élémentaires et disponibles à l’officine comme un tapis de bain ultra absorbant, un siège pivotant pour faciliter l’entrée dans la douche ou bien encore des barres d’appui pour la sortie de baignoire”.
La salle de bains n’est évidemment pas le seul lieu à traiter. “Toute la maison peut être explorée, précise Isabelle Baumann. Le pharmacien, en sondant son patient au comptoir, peut détecter les problématiques principales dans chaque pièce et apporter des solutions adéquates. Les équipes officinales peuvent également profiter de leurs éventuels déplacements au domicile des patients pour proposer des aménagements et des aides techniques qui se révèlent d’un grand secours. Enfin, les installateurs Oxypharm sont à même de réaliser des audits à domicile pour certaines situations”.
De manière générale, les équipes Oxypharm encouragent les pharmaciens à se professionnaliser en la matière. La préoccupation autour du risque de chute doit devenir un réflexe. Il faut être encore davantage à l’écoute de la patientèle, la sonder et la sensibiliser, tout en dédramatisant et en rassurant. Le pharmacien reste une personne de confiance. Il peut remplir cette mission de façon moins formelle que le médecin et participer ainsi pleinement à la prévention des chutes et donc au maintien à domicile des seniors.