Une journée mondiale qui braque les projecteurs sur cette maladie
Chaque 14 novembre*, la Journée mondiale du diabète braque les projecteurs sur cette maladie qui, bien que touchant plus de 4 millions de personnes en France, demeure relativement mal connue. “Le diabète souffre de beaucoup d’idées reçues, souligne Corinne Colmel, directrice de l’association Enfance, Adolescence et Diabète et vice-présidente de la SFD paramédical (Société francophone du diabète). On confond facilement les deux types de diabète et on l’assimile de fait à une maladie de notre civilisation qui serait uniquement dépendante de l’hygiène de vie. Les personnes qui en sont atteintes peuvent ainsi souffrir du regard des autres qui les rendent totalement responsables de leur affection”.
Mettre l’accent sur la prévention
Si l’alimentation, la sédentarité ou bien encore le tabagisme figurent bien parmi les causes du diabète de type 2, le plus fréquent, il n’en est rien pour le diabète de type 1 qui est lié à une prédisposition génétique. “Ce diabète qui se déclare très tôt, parfois dès la première année de vie, ne peut être prévenu. Mais cela n’empêche pas les reproches car le public le confond volontiers avec le type 2”.
Corinne Colmel insiste ainsi sur la nécessaire pédagogie à mettre en place autour du diabète pour mieux faire connaître les causes et les conséquences de cette maladie. “La prévention devrait être bien plus importante. Beaucoup de personnes ignorent qu’elles sont atteintes de diabète. Et quand elles le découvrent, il a déjà fait des dégâts. Il faut mieux informer le public comme les professionnels, leur apprendre à reconnaître les premiers signes de la maladie : un enfant diabètique boira énormément et urinera très souvent. Il faut intervenir immédiatement car, si on ne traite pas rapidement, les plus jeunes malades se retrouvent directement en réanimation à l’hôpital”.
L’accompagnement personnalisé d’Oxypharm
Une fois la maladie décelée et traitée, le pharmacien se retrouve en première ligne pour donner des conseils d’hygiène de vie. Oxypharm l’a bien compris en proposant notamment un accompagnement personnalisé par l’intermédiaire de ses diététiciennes. Par ailleurs, “le pharmacien a un grand rôle à jouer, en synergie avec les autres professionnels de santé, dans l’éducation thérapeutique des patients. Ils sont au contact direct des patients qu’ils connaissent bien”, ajoute Corinne Colmel.
De fait, “nos équipes accompagnent les patients, en coordination avec le centre prescripteur, pour tous les types de diabète, soulignent Didier Brodziak, directeur du développement médico-technique, et Alain Juillard, responsable marketing et développement médico-technique chez Oxypharm. Les infirmières interviennent tout au long du traitement pour s’assurer de la bonne maîtrise de la pompe et des consommables. Un suivi à domicile est mis en place en parallèle. Ce rôle de suivi et de surveillance est primordial et très attendu par les prescripteurs qui peuvent ainsi adapter le traitement en fonction de chaque situation et évolution de la maladie”.
Diminuer la charge mentale du patient diabétique
Les récentes évolutions techniques rendent encore davantage indispensable l’accompagnement du pharmacien. Ainsi, le système en boucle fermée hybride, désormais remboursé, demande à être maîtrisé “sans quoi les patients peuvent se sentir dépassés”, insiste Corinne Colmel. Mais le jeu en vaut la chandelle. Ce système a “littéralement révolutionné la vie des patients sous pompe à insuline en permettant d’améliorer le temps dans la cible et en diminuant fortement les hypoglycémies, affirment Didier Brodziak et Alain Juillard. Il contribue à diminuer drastiquement la charge mentale du patient diabétique. A ce propos, toutes les infirmières Oxypharm ont obtenu le DU d’insulinothérapie automatisée, passerelle indispensable pour un accompagnement optimal”.
Il en va de même pour l’autosurveillance glycémique qui a fait “un bond en avant avec le remboursement des capteurs de glucose interstitiels en continu qui permettent d’éviter les multiples prélèvements capillaires”. Là encore, le pharmacien reste un maillon essentiel du parcours de soin en apportant ses conseils quant aux capteurs couplés à une pompe (DEXCOM, GUARDIAN) comme ceux adaptés à tout type de patients (Freestyle libre 2 et DEXCOM ONE).
*C’est le 14 novembre 1922 que le médecin et scientifique canadien Frederick Banting découvre l’insuline avec son confrère Charles Best.